samedi 19 novembre 2011

Citations Boris Vian



Figure mythique du Paris d'après-guerre, Boris Vian a marqué la vie intellectuelle et artistique française d'une empreinte singulière. Cet écrivain, auteur, chanteur et musicien, disparu prématurément, laissa derrière lui une œuvre moderne et insolite, véritable patrimoine dont les générations suivantes n'ont cessé de s'inspirer. Boris Vian naît dans la région parisienne à Ville-d'Avray le 10 mars 1920.
C’est chez Barclay que Boris Vian devient directeur artistique. Mais il n'aura guère le temps d'y inscrire sa patte. Le 11 juin 59, Boris et Ursula donnent une grande fête chez eux, cité Véron, pour fêter le nouveau chef du Collège de pataphysique. Quelques jours plus tard, le 23 juin, il assiste au visionnage du film "J'irai cracher sur vos tombes" mais meurt dès les premières images de cette adaptation dans laquelle il ne se reconnaissait pas.

La guerre devrait être particulièrement odieuse au commerçant puisqu'elle détruit le client.

La guitare, c'est un instrument qui vous rend paresseux. On la prend, on joue un air, et puis on la laisse, on flemmarde, on la reprend pour plaquer un ou deux accords ou s'accompagner pendant qu'on siffle.

La mort n'a rien de tragique. Dans cent ans, chacun de nous n'y pensera plus.

La mort n'est pas drôle parce qu'on n'en a jamais fait quelque chose de drôle et parce qu'elle ne supporte pas la répétition.

La police est sur les dents, celles des autres, évidemment.

La question ne se pose pas, il y a trop de vent.

La sacristie... c'est comme qui dirait les cabinets de la maison du Seigneur. On s'y relâche un peu.

La vie vaut-elle d'être vécue? L'amour vaut-il qu'on soit cocu? Je pose ces deux questions Auxquelles personne ne répond.

La vie, c'est comme une dent. D'abord on y a pas pensé,  on s'est contenté de mâcher et puis ça se gâte soudain ca vous fait mal, et on y tient, on la soigne et les soucis. Et pour qu'on soit vraiment guéri  il faut vous l'arracher, la vie.

Le désert est la seule chose qui ne puisse être détruite que par construction.

Le fils cannibale ramène la fille en la tirant par les cheveux et la fourre dans la grosse marmite. - «T'es fou, dis le père, faut l'éplucher.» - Il l'épluche et l'emmène dans sa case.

Le génie est une longue patience, c'est une réflexion de génie pas doué.

Le malheur avec un type intelligent, c'est qu'il n'est jamais assez intelligent pour ne pas se dire qu'il est le plus intelligent.

Le pluriel d'un maréchal, c'est des maraîchers. Le pluriel d'un général, c'est des générés.

Le plus clair de mon temps je le passe à l'obscurcir.

Le plus clair de mon temps, je le passe à l'obscurcir.

Le propre du militaire est le sale du civil.

Le ridicule ne tue nulle part mais, aux U.S.A., il enrichit drôlement.

Le travail est l'opium du peuple... Je ne veux pas mourir drogué!

Le travail? C'est horrible, cela rabaisse l'homme au rang de la machine.

Les gens malheureux tuent ce qu'ils aiment parce qu'ils n'ont que ça sous la main.

Les gens qui n'ont rien à faire se suivent dans la rue comme des wagons de chemin de fer.

Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière.

Les oiseaux sont responsables de trois au moins des grandes malédictions qui pèsent sur l'homme. Ils lui ont donné le désir de grimper aux arbres, celui de voler, celui de chanter...


Les prophètes ont toujours tort d'avoir raison.

Lutter n'est pas avancer.

Militaire: Variété d'homme amoindri par le procédé de l'«uniforme» qui est une préparation à l'uniformité totale du cercueil.

N'importe quoi, sauf la vérité. Il n'y a que ça qui ne se vend pas.

Ni militaire, ni prêtre, parce que mon rêve a toujours été de mourir sans intermédiaire.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire