mercredi 30 novembre 2011

Citations Honoré de Balzac



BALZAC HONORE
Ne le 29 Mai 1799 Décédé le 18 août 1850 (à l'âge de 51 ans)


La conviction est la volonté humaine arrivée à sa plus grande puissance.

La coquetterie ne va bien qu'à la femme heureuse.

La couleur est fixe, le mot à des bornes, la langue musicale est infinie.

La croyance sans bornes est le principal attribut, du grand homme: s'il est trompé, car la force aussi bien que la faiblesse peuvent rendre l'homme également dupe, son mépris lui sert de hache, il tranche tout.


La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le cœur des hommes.

La dignité n'est qu'un paravent placé par l'orgueil et derrière lequel nous enrageons à notre aise.

La douleur ennoblit les personnes les plus vulgaires, car elle a sa grandeur, et pour en recevoir du lustre, il suffit d'être vrai.

La faiblesse commence l'égarement, la passion entraîne dans la mauvaise voie, le vice, qui est une habitude, y embourbe.

La famille est une association temporaire et fortuite que dissout promptement la mort.

La femme qui aime a toute l'intelligence de son pouvoir; et plus elle est vertueuse, plus agissante est sa coquetterie.

La femme qui aime doit toujours dissimuler ses sentiments.

La femme vit par le sentiment, là où l'homme vit par l'action.

La flatterie n'émane jamais des grandes âmes, elle est l'apanage des petits esprits.

La foi n'est que chez le pauvre, il en a tant besoin!

La foule préfère généralement la force anormale qui déborde à la force égale qui persiste.

La gloire d'un avocat consiste à gagner de mauvais procès.

La gloire est le soleil des morts.

La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse.

La haine, comme l'amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va.

La hardiesse du vrai s'élève à des combinaisons interdites à l'art, tant elles sont invraisemblables ou peu décentes, à moins que l'écrivain ne les adoucisse, ne les émonde, ne les châtre.

La jalousie des personnes supérieures devient émulation, elle engendre de grandes choses; celle des petits esprits devient de la haine.

La jalousie est essentiellement bête et brutale.

La jalousie, passion éminemment crédule, soupçonneuse, est celle où la fantaisie a le plus d'action; mais elle ne donne pas d'esprit, elle en ôte.

La jeunesse a d'étonnants privilèges; elle n'effraye pas.

La joie ne peut éclater que parmi des gens qui se sentent égaux.

La jouissance du bonheur amoindrira toujours le bonheur.

La justice humaine est une faible image de la justice céleste, elle n'en est qu'une pâle imitation appliquée aux besoins de la société.

La langue musicale est infinie, elle contient tout, elle peut tout exprimer.

La majesté ne va pas sans une certaine amplitude de chair.

La malheureuse tendance de notre temps à tout chiffrer rend un assassinat d'autant plus frappant que la somme volée est plus considérable.

La méchanceté combinée avec l'intérêt personnel équivaut à beaucoup d'esprit.

La mélancolie se compose d'une suite de semblables oscillations morales dont la première touche au désespoir et la dernière au plaisir: dans la jeunesse, elle est le crépuscule du matin; dans la vieillesse, celui du soir.

La mère qui laisse voir toute sa tendresse à ses enfants crée en eux l'ingratitude; l'ingratitude vient peut-être de l'impossibilité où l'on est de s'acquitter.

La misanthropie est presque toujours une grande vanité cachée sous une peau de hérisson.

La mission de l'art n'est pas de copier la nature, mais de l'exprimer.

La Nature n'a fait que des bêtes, nous devons les sots à l'Etat social.

Là où se trouvent les crétins, la population croit que la présence d'un être de cette espèce porte bonheur à la famille.

La passion est le pressentiment de l'amour et de son infini auquel aspirent toutes les âmes souffrantes.

La passion est sourde et muette de naissance.

La passion fait arriver les forces nerveuses de la femme à cet état extatique où le pressentiment équivaut à la vision des Voyants.

La passion qui ne se croit pas éternelle est hideuse.

La pensée d'une femme est douée d'une incroyable élasticité: quand elle reçoit un coup d'assommoir, elle plie, paraît écrasée, et reprend sa forme dans un temps donné.


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