vendredi 4 novembre 2011

Citations Michel Audiard




Michel Audiard (de son nom complet Pierre Michel Audiard), (Paris, 15 mai 1920 - Dourdan, 28 juillet 1985), est un dialoguiste et un réalisateur français de cinéma. S'inspirant de la gouaille du peuple parisien, les dialogues de Michel Audiard constituent l'un des meilleurs témoignages (avec les slogans de mai 68) de l'irrévérence détachée propre aux années 1960. Souvent qualifié d'anarchiste de droite[1], un des seuls regrets qu'on lui connaisse est de ne pas avoir eu le temps d'adapter à l'écran Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline. Il est le père du dialoguiste et réalisateur Jacques Audiard. Il naît le 15 mai 1920, au 2 de la rue Brézin, dans le 14e arrondissement de Paris, quartier populaire à l’époque, où il est élevé par son parrain. Il y poursuit sans grand intérêt des études qui le mènent jusqu'à un certificat d’études et un CAP de soudeur à l’autogène. Passionné très jeune de littérature et de cinéma


A la guerre, on devrait toujours tuer les gens avant de les connaître.

A partir de novembre, pour les clochards, il n'y a plus que deux solutions: la Côte d'Azur ou la prison.

C'est avec les bonnes bourgeoises qu'on fait les meilleures grues.

C'est le sort des familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements.

C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.

Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire.

Dans la flatterie, aucune précaution à prendre, aucune limite à respecter. On ne va jamais trop loin.

Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon.

Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y'a des statistiques là-dessus.

Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s'additionne.

Faut pas parler aux cons, ça les instruit.

Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.

Il faut user un grand nombre de femmes bêtes pour oublier une femme intelligente!

Il serait normal que les assassins signalent les crimes. Après tout, ils sont les premiers informés.

Il vaut mieux s'en aller la tête basse que les pieds devant.

Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour ou j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrot.

Je suis ancien combattant, militant socialiste et bistrot. C'est dire si dans ma vie j'ai entendu des conneries.

L'alcool ne procure pas la gaieté mais la cirrhose.

L'avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments.

L'idéal quand on veut être admiré, c'est d'être mort.

L'été: les vieux cons sont à Deauville, les putes à Saint-Tropez et les autres sont en voiture un peu partout.

La démocratie est le pire des régimes, à l'exception de tous les autres.

La fréquentation des salons m'a appris une chose: à ne plus chercher à acheter au coin des rues ce que l'on trouve gratuitement auprès des femmes du monde.

Le bonheur on s'y fait, le malheur on ne s'y fait pas, c'est ça la différence.

Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.

Les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

Les femmes ne prennent pas d'amants pour courir les garçonnières mais pour décorer leurs salons.

Les producteurs de films ont tous des Rolls-Royce parce que, dans le métro, il faut payer comptant.

Les traditions? C'est comme ça qu'on appelle les manies dès qu'il s'agit de fêtes militaires ou religieuses.

Pendant douze ans on a fait chambre commune mais rêve à part.

Pourquoi certains n'auraient pas tout? Il y en a qui n'ont rien. Ca fait l'équilibre.

Si t'as pas de grand-père banquier, veux-tu me dire à quoi ça sert d'être juif?

Votez à droite c'est soit pour préserver la société soit pour écraser l'ouvrier.

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