François René de Chateaubriand
À chaque sépulture, il y a un homme qui reçoit le fardeau de la main de l'homme qui va se reposer.
Après le malheur de naître, je n'en connais pas de plus grand que celui de donner le jour à un homme.
Chaque homme renferme en soi un monde à part, étranger aux lois et aux destinées générales des siècles.
Il faut des torrents de sang pour effacer nos fautes aux yeux des hommes, une seule larme suffit à dieu.
Il faut que les hommes fassent du bruit, à quelque prix que ce soit peu importe le danger d'une opinion, si elle rend son auteur célèbre ; et l'on aime mieux passer pour un fripon que pour un sot.
L’histoire n'est pas plus reconnaissante que les hommes.
L’homme n'a au fond de l'âme aucune aversion contre la mort, il y a même du plaisir à mourir. la lampe qui s'éteint ne souffre pas.
L’homme n'a pas besoin de voyager pour s'agrandir ; il porte avec lui l'immensité.
L’homme n'a pas une seule et même vie ; il en a plusieurs mises bout à bout, et c'est sa misère.
L’homme n'a qu'un mal réel : la crainte de la mort. Délivrez-le de cette crainte et vous le rendrez libre.
La gloire est pour un vieil homme ce que sont les diamants pour une vieille femme : ils la parent, et ne peuvent l'embellir.
La pensée agit sur le corps d'une manière inexplicable ; l'homme est peut-être la pensée du grand corps de l'univers.
Le ciel fait rarement naître ensemble l’homme qui veut et l’homme qui peut.
Le grand tort des hommes, dans leur songe de bonheur, est d’oublier cette infirmité de la mort attachée à leur nature.
Le plus grand malheur des hommes, c'est d'avoir des lois et un gouvernement. Tout gouvernement est un mal, tout gouvernement est un joug.
Les mendiants vivent de leurs plaies : il y a des hommes qui profitent de tout, même du mépris.
Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes.
Que le passé d'un homme est étroit et court, à côté du vaste présent des peuples et de leur avenir immense.
Si l'homme est ingrat, l'humanité est reconnaissante.
Suicide. Ce moyen qui nous soustrait à la persécution des hommes.
Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines. ce sentiment tient à la fragilité de notre nature, à une conformité secrète entre ces monuments détruits et la rapidité de notre existence.
François Reynaert
L’académie française, c'est comme la prostate : elle fait rire quand on en parle. Personne n'a jamais été fichu de savoir à quoi elle servait exactement, mais sur le tard, elle finit toujours par devenir pour tous les hommes un besoin pressant.
François Truffaut
Ce qui est révoltant dans la guerre, c’est qu’elle prive l’homme de son combat individuel.
C’est la main de l’homme... et la main de l’homme est douce à la femme.
François-réal anges
L’amour de la liberté, sentiment si naturel à l'homme et si désespérant pour le captif.
Françoise Chandernagor
Les hommes aiment les gros seins et les gros compliments.
Françoise Dolto
Jésus est ressuscité aussi dans l'animalité de l'homme.
Nous ne pouvons être que d'un seul sexe et ne pouvons que fabuler les plaisirs et les désirs de l'autre sexe. C’est pour cela que les hommes et les femmes ne se comprennent jamais.
Françoise Dorin
Beaucoup du charme des hommes est fait de l'ennui des femmes.
Françoise Dumoulin-Tessier
Le bonheur ? Probablement une invention pour les hommes...
Le silence est le meilleur ami de l'homme, avant même le chien...
Qui m'aime ? C’est la question la plus importante de la vie d'une femme mais peut-être pas celle d'un homme ! De là vient tout le malheur... une femme vit pour un homme, un homme vit pour lui.
Françoise Giroud
Garçon ou fille, homme ou femme, il n'y a que des individus fiables ou non.
La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente.
Les femmes ne sont pas faites pour collectionner les hommes, ça les démoralise.
Les hommes ont superbement pratiqué cette séparation à laquelle ils tiennent tant, entre leur femme - devoir, maternité, angélisme, migraine et les femmes - plaisir, putains, enfer, mystère...
Les hommes ont toujours eu beaucoup de courage pour supporter les malheurs des femmes.
Libre, c'est le mot que l'on emploie pour les hommes. des femmes en rupture de mariage ou de liaison, on dit qu'elles sont seules.
Françoise Héritier
Dans l'histoire de l'humanité, il n'y a jamais eu de système symétrique au patriarcat, c'est à dire une situation où la femme dominerait l'homme dans tous les domaines, politique, économique, domestique, religieux, culturel.
L’inceste, cet interdit, est toujours posé par référence à un homme, à un ego masculin, aussi bien dans le discours des informateurs que dans celui des ethnologues.
L’opposition fondamentale qui constitue l'armature de toutes les oppositions binaires dont l'homme se sert pour exprimer ses pensées et ses raisonnements prend sa source dans la confrontation de l'identique au différent.
La violence n'est pas innée chez l'homme. Elle s'acquiert par l'éducation et la pratique sociale.
Maîtriser la fécondité, ce fut pour les hommes, instaurer le social en échangeant des femmes. Ainsi la différence des sexes apparaît-elle comme une norme essentielle.
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