Jean Arp
Dans la nature, ce sont les hommes qui décrètent de la beauté ou de la laideur.
L’homme fait à tous les instants des déclarations définitives sur la vie, l'homme et l'art, et ne sait pas plus que le champignon ce qu'est la vie, l'homme et l'art.
Jean Basile
Chez un homme, ce sont les mains qui mentent le mieux, ce sont elles aussi les plus romantiques.
Jean Baudrillard
Bien sûr qu'il faut rêver de toutes les femmes. il n'en est aucune qui ne serait blessée qu'un homme ne rêve de toutes à travers elle.
Certaines femmes ne rêvent que de gagner un homme. D’autres, plus rares, ne rêvent que de les perdre.
Chaque homme craint au plus haut point de n'être plus pris en charge par quelque femme ou image féminine que ce soit. Personne ne peut vivre sans l'absolution d'une image féminine.
La cruauté vise l'homme capable d'être plus qu'il est, la pitié vise l'homme coupable d'être tel qu'il est.
Le spectacle de la machine qui produit du sens dispense l’homme de penser.
Si vous tuez mille hommes, la mort de chacun a mille fois moins d'importance que s'il était mort seul.
Jean Bazaine
L’art, avant d’être un instrument de volupté, est une affirmation des droits de l’homme.
Jean Bernard
Selon le lieu de sa naissance, l'homme vit bien, vit assez mal ou ne vit pas du tout.
Jean Bertaut
Se plaindre de sentir des ennuis et des peines, c'est se plaindre d'être un homme et non arbre ou rocher.
Jean Bodin
Il n'est de richesse que d'homme.
Jean Cazeneuve
Le bonheur est un piège que la femme tend à l'homme.
Jean Cocteau
Beaucoup d'hommes naissent aveugles, et ils ne s'en aperçoivent que le jour où une bonne vérité leur crève les yeux.
Combien d'hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l’œil et ne sont pas revenus.
Dieu ayant créé l'homme à son image, plus on est proche de soi-même et plus on se rapproche de dieu.
Il faut être un homme vivant et un artiste posthume.
Je sais à merveille à quoi s'expose un homme qui ne se range ni à droite ni à gauche. On le traite d'opportuniste.
L’amitié est une création de l'homme, la plus haute de toutes. Elle comporte la clairvoyance, elle admet les défauts sur lesquels l'amour s'aveugle.
La vérité est trop nue, elle n'excite pas les hommes.
Le temps des hommes est de l'éternité pliée.
Les paradoxes sont les robes que la vérité endosse pour quitter son puits et ne pas se promener indécemment chez les hommes.
Si l'homme est à l'image de dieu, ce doit être une image d'Épinal, bien sommaire, bien naïve et de couleurs bien enfantines.
Un académicien, c'est un homme qui, à sa mort, se change en fauteuil.
Un homme ne peut être admiré sans être cru.
Un homme pur doit être libre et suspect.
Jean Côté
Un homme bien habillé est un homme respectable et respecté.
Jean d'Ormesson
C’est le langage qui crée l'homme.
Il y a de l'esprit ailleurs que dans la pensée des hommes.
La science, la morale, l'histoire se passent très bien de dieu. Ce sont les hommes qui ne s'en passent pas.
Les hommes sont un peu comme dieu : tout ce qu’ils peuvent faire, ils le font. Ou ils le feront.
Tout le problème est de s'élever, de se distinguer, sans se séparer des autres hommes.
Jean Davray
L’homme âgé sécrète la lucidité comme une vésicule malade trop de bile.
Jean de la Bruyère
C’est le rôle d'un sot d'être importun : un homme habile sent s'il convient ou s'il ennuie ; il sait disparaître le moment qui précède celui où il serait de trop quelque part.
Comme les hommes ne se dégoûtent point du vice, il ne faut pas aussi se lasser de leur reprocher.
Il arrive quelquefois qu'une femme cache à un homme toute la passion qu'elle sent pour lui, pendant que de son côté il feint pour elle toute celle qu'il ne sent pas.
Il n'y a rien que les hommes aiment mieux à conserver et qu'ils ménagent moins que leur propre vie.
Il n’y a pour l’homme que trois événements : naître, vivre et mourir. il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre.
Il y a dans quelques hommes une certaine médiocrité d'esprit qui contribue à les rendre sages.
L’esprit de parti abaisse les plus grands hommes jusqu'aux politesses du peuple.
La gloire ou le mérite de certains hommes est de bien écrire ; et de quelques autres, c'est de n'écrire point.
La même chose souvent est, dans la bouche d'un homme d'esprit, une naïveté ou un bon mot, et dans celle du sot, une sottise.
La moquerie est le langage du mépris, et l’une des manières dont il se fait le mieux entendre : elle attaque l’homme dans son dernier retranchement, qui est l’opinion qu’il a de lui-même.
La plupart des hommes emploient la meilleure partie de leur vie à rendre l’autre misérable.
La plupart des hommes, pour arriver à leurs fins, sont plus capables d'un grand effort que d'une longue persévérance.
La politesse fait paraître l'homme au dehors comme il devrait être intérieurement.
Le regret qu'ont les hommes du mauvais emploi du temps qu'ils ont déjà vécu ne les conduit pas toujours à faire de celui qui leur reste à vivre un meilleur usage.
Les femmes s'attachent aux hommes par les faveurs qu'elles leur accordent : les hommes guérissent par ces mêmes faveurs.
Les femmes sont extrêmes ; elles sont meilleures ou pires que les hommes.
Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes ; mais les hommes l'emportent sur elles en amitié.
Les grands hommes n'ont ni aïeuls ni ascendants ; ils composent seuls toute leur race.
Les haines sont si longues et si opiniâtrées, que le plus grand signe de mort dans un homme malade, c'est la réconciliation.
Les hommes commencent par l'amour, finissent par l'ambition, et ne se trouvent souvent dans une assiette plus tranquille que lorsqu'ils meurent.
Les hommes comptent presque pour rien toutes les vertus du coeur et idolâtrent les talents du corps et de l’esprit.
Les hommes et les femmes conviennent rarement sur le mérite d’une femme : leurs intérêts sont trop différents.
Les hommes n'aiment point à vous admirer, ils veulent plaire.
Les hommes rougissent moins de leurs crimes que de leurs faiblesses et de leur vanité.
Les hommes sont cause que les femmes ne s'aiment point.
Les hommes sont trop occupés d'eux-mêmes pour avoir le loisir de pénétrer ou de discerner les autres : de là vient qu'avec un grand mérite et une grande modestie l'on peut être longtemps ignoré.
Les hommes veulent être esclaves quelque part, et puiser là de quoi dominer ailleurs.
Les postes éminents rendent les grands hommes encore plus grands, et les petits hommes encore plus petits.
L’on voit des hommes tomber d’une haute fortune par les mêmes défauts qui les y avaient fait monter.
On ne doit pas juger du mérite d’un homme par ses grandes qualités, mais par l’usage qu’il en sait faire.
Sachez précisément ce que vous pouvez attendre des hommes en général, et de chacun d'eux en particulier, et jetez-vous ensuite dans le commerce du monde.
S’il est vrai que l’on soit riche de tout ce dont on n’a pas besoin, un homme fort riche, c’est un homme qui est sage.
Tant que les hommes pourront mourir et qu'ils aimeront à vivre, le médecin sera raillé et bien payé.
Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent.
Un fat est celui que les sots croient un homme de mérite.
Un homme est plus fidèle au secret d’autrui qu’au sien propre ; une femme, au contraire, garde mieux son secret que celui d’autrui.
Un homme qui a vécu dans l'intrigue un certain temps ne peut plus s'en passer.
Un homme sage ni ne se laisse gouverner, ni ne cherche à gouverner les autres : il veut que la raison gouverne seule, et toujours.
Une femme est aisée à gouverner, pourvu que ce soit un homme qui s'en donne la peine.

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