En un sens le mystère de l'incarnation se répète en chaque femme; tout enfant qui naît est un dieu qui se fait homme.
Entre les bras de l'élu, la pure jeune fille se change allègrement en une claire jeune femme.
Etre femme, c'est sinon une tare, du moins une singularité. La femme doit sans cesse conquérir une confiance qui ne lui est pas d'abord accordée.
Il faudra que la femme qui est elle aussi sujet, activité, se coule dans un monde qui l'a vouée à la passivité.
Il n'y a qu'un travail autonome qui puisse assurer à la femme une authentique autonomie.
Il reste que sa faiblesse physique ne permet pas à la femme de connaître les leçons de la violence.
Il y a des femmes de talent: aucune n'a cette folie dans le talent qu'on appelle le génie.
L'Angleterre victorienne cantonnait impérieusement la femme au foyer.
La crise de la ménopause coupe en deux avec brutalité la vie féminine; c'est cette discontinuité qui donne à la femme l'illusion d'une «nouvelle vie».
La dispute durera tant que les hommes et les femmes ne se reconnaîtront pas comme des semblables, c'est-à-dire tant que se perpétuera la féminité en tant que telle.
La femme est tout ce que l'homme appelle et tout ce qu'il n'atteint pas.
La femme libre est seulement en train de naître.
La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle; elle est l'inessentiel en face de l'essentiel. Il est le sujet, il est l'Absolu: elle est l'Autre.
La femme traditionnelle est une conscience mystifiée et un instrument de mystification.
Les femmes d'aujourd'hui sont en train de détrôner le mythe de la féminité; elles commencent à affirmer concrètement leur indépendance; mais ce n'est pas sans peine qu'elles réussissent à vivre intégralement de leur condition d'être humain.
Les femmes élevées par un homme échappent en grande partie aux tares de la féminité.
L'homme bien élevé vit chez sa maîtresse et meurt chez sa femme.
Les femmes se forgent à elles-mêmes les chaînes dont l'homme ne souhaite pas les charger.
Ni hommes ni femmes n'aiment se trouver sous les ordres d'une femme.
On empêche la femme d'être politisée en l'empêchant de travailler.
On ne naît pas femme! On le devient.
Un monde où les hommes et les femmes seraient égaux est facile à imaginer car c'est exactement celui qu'avait promis la révolution soviétique.
Une des malédictions qui pèse sur la femme c'est que, dans son enfance, elle est abandonnée aux mains des femmes.
Les femmes c'est comme les photographies: il y a un imbécile qui conserve précieusement le cliché, pendant que les gens d'esprit se partagent les épreuves.
Les femmes, chez nous, représentent la moitié du corps électoral. Vu comme ça, le corps électoral, ça m'excite.
Pour moi, le public est une femme. Même les hommes.
Une très jeune femme peut sincèrement éprouver de l'amour et même de l'attirance physique pour un très vieil homme. Principalement s'il est riche et célèbre.
En cette époque où la jolie femme était devenue un trophée, certaines soirées ressemblaient à des concours de teckels: c'était à celui qui arborerait la plus fraîche bestiole à son bras.
Il n'y a pas de femmes moches, il n'y a que des verres de vodka trop petits.
Je peux regarder des civilisations disparaître, des villes flamber ou des planètes exploser sans réagir. Mais montrez-moi une larme sur la joue d'une femme et vous ferez de moi ce que vous voudrez.
Je suis fasciné par l'extrême tension électrique, palpable, tremblée, qui peut se créer entre un homme et une femme qui ne se connaissent pas, sans raisons particulières, comme ça, simplement parce qu'ils se plaisent et luttent pour ne pas le montrer.
Les filles qui font consommer les femmes sont celles qui excitent leur mari, les bombes, je les préfère sexuelles et les attentats, à la pudeur.
Messieurs, notre but est simple: que trois milliards de femmes aient envie de ressembler à la même. Et mon problème est de trouver laquelle.
Si les hommes font tant de peine aux femmes, c'est sans doute qu'elles sont tellement plus belles quand elles pleurent.
Aujourd'hui les femmes ne sont jamais âgées, jamais moches, c'est fabuleux. Avec l'âge, les femmes acquièrent une force, une allure qu'elles n'avaient pas à 20 ans. Elles affirment quelque chose de si puissant et de si beau à regarder.
Les traductions sont comme les femmes. Lorsqu'elles sont belles, elles ne sont pas fidèles, et lorsqu'elles sont fidèles elles ne sont pas belles.
Respecter une femme, c'est pouvoir envisager l'amitié avec elle; ce qui n'exclut pas le jeu de la séduction, et même, dans certains cas, le désir et l'amour.
Comment refuser le pardon à une femme aimée quand on reconnaît le droit à l'erreur à ceux qui jamais ne devraient en commettre
J'attends une vraie bonne occasion d'offrir des fleurs à ma femme. Son enterrement par exemple...
Pour ces pauvres femmes, qu'étais-je, sinon une machine à fabriquer de l'argent?
Celui qui a un bon voisin, disent les Grecs, possède un bien précieux. Ceci est également vrai de la femme du voisin.
Si Chanel a libéré la femme, Saint Laurent lui a donné le pouvoir.
Chaque femme vit avec un saboteur en elle qui a la voix de sa mère.
Si l'amour embellit les femmes, les femmes, elles, embellissent l'amour.
Avec les femmes, il faudrait que les paroles soient d'autant plus respectueuses que les gestes le deviennent de moins en moins.
La femme est une louve pour la femme.
La gloire de l'acteur, comme la beauté d'une femme, ne perd rien de sa grandeur du fait qu'elle est périssable.
Les femmes sont extraordinaires. Elles savent se servir de leur moindre atout: l'une, c'est sa démarche, l'autre, son décolleté, une troisième, ses jambes... Il y en a même qui se servent de leur intelligence!
Quand une femme donne un rendez-vous, elle ne sait jamais si elle consentira ou si elle ne consentira pas; c'est même pour le savoir qu'elle donne le rendez-vous.
Quand une plaisanterie de vous fait rire votre femme, c'est qu'elle est bonne... ou la plaisanterie, ou votre femme.
Une femme qui n'est pas sincère ressemble rudement à une femme qui l'est vraiment.
Les femmes se font aussi une idée tout à fait fausse de leur mari, on ne devrait pas se marier, tout simplement. La femme est faite pour le mariage, oui, mais pas l'homme.
La coquetterie sauve ordinairement les femmes des grandes passions, et le libertinage en garantit presque toujours les hommes.
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