samedi 19 novembre 2011

Citations Francis Blanche




Il n'existe rien de plus efficace qu'une rengaine, pour obtenir la crétinisation et la docilité des masses, comme des individus.

Il n'y a plus de nos jours que deux sortes de piétons: les rapides et les morts.

Il ne suffit pas d'être inutile. Encore faut-il être odieux.

Il y a des gens qui sont chauves au dedans de la tête: ce sont ceux qui n'ont pas le sens de l'humour.

J'ai bien de quoi m'asseoir, mais je ne sais pas où le mettre.

J'aime bien la mini-jupe. Je n'y vois que des avantages.

J'aime les enfants, oui. Mais je leur adresse un reproche: ce sont de futures grandes personnes.

J'aime mieux mourir que me priver.

Je dois 90% de ma réussite à mon public et 10% à mon imprésario.

Je me lève aussi facilement du pied gauche que du pied droit: je ne fais pas de politique.

Je me sers de mon argent pour faire des économies et je me sers de mes économies pour dépenser de l'argent.

Je me suis marié deux fois: deux catastrophes. Ma première femme est partie. Ma deuxième est restée.

Je n'ai jamais volé que mes instants de chance, - Je n'ai jamais tué que le temps qui passait.

Je n'ai pas de devise. On m'accuserait d'en trafiquer.

Je n'aimerais guère vivre dans la Lune. Ca m'embêterait de changer de quartier, tous les neuf jours.

Je n'empêche pas les gens de marcher où ils veulent. Sauf sur mes pieds. Mais comme je ne chausse que du 40, il n'y a pas de place à côté.

Je n'envisage mon avenir que quand il est passé.

Je ne me suis jamais posé la question de savoir comment je me situe, dans le monde et le temps. Je travaille et je paie mes impôts. Les deux, d'ailleurs, s'annulent si bien que je travaille, finalement pour rien.

Je ne peux rien dire sur mon sommeil: chaque fois que je m'apprête à l'observer, je m'endors.

Je ne suis pas raciste la preuve: je n'hésite pas à écrire noir sur blanc mes pensées.

Je pense beaucoup de mal de l'uniforme. En particulier, parce qu'il se froisse énormément.

Je peux me défendre contre la méchanceté; je ne peux pas me défendre contre la gentillesse.

Je suis attaché à l'argent. Mais l'argent n'est pas très attaché à moi.

Je suis matinal. Je me couche tous les jours à 5 heures du matin.

Je suis plus intéressé par le vin d'ici que par l'eau de là.

Je suis très fort, en affaires. Le malheur, c'est que les autres le sont encore plus que moi.

Je suis un non-violent: quand j'entends parler de revolver, je sors ma culture.

L'air est plus pur à la campagne parce que les paysans dorment les fenêtres fermées.

L'asperge est le poireau du riche.

L'avez-vous remarqué?... Quand on roule, on n'a jamais de contravention. C'est toujours quand on s'arrête...

L'élégance?... oui, ça me vient, avec l'âge. Plus on a de plis sur le front, moins on veut en avoir à son col.

L'injustice humaine se manifeste chaque jour, sur tous les plans. Je la trouve beaucoup plus scandaleuse que l'injustice du destin, qui quand elle s'y met, est de taille.

La caravane passe... les aigris restent.

La guerre n'existerait pas, sans la littérature. Et il n'y aurait plus de crime possible, si le meurtrier ne pouvait pleurer un peu sur ses victimes.

La guerre, c'est moche et ça ne sert à rien. Mais, dit-on, il faut bien se défendre. Et l'on ne sait jamais qui a tiré le premier coup de feu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire