Jean-Paul Sartre est un philosophe, écrivain français (dramaturge, romancier et nouvelliste) et critique, né le 21 juin 1905 à Paris et mort le 15 avril 1980 à Paris. Sa vie d'intellectuel engagé a suscité polémiques et réticences. Prolifique et hyperactif, il est autant connu pour son œuvre, notamment ses paradigmes philosophiques que l'on regroupe sous le nom d'existentialisme, que pour son engagement politique, de gauche radicale.
J'admire comme on peut mentir en mettant la raison de son côté.
J'ai assez d'embêtements dans ma propre vie, je ne veux pas m'appuyer ceux des autres.
J'ai quitté le lycée à treize ans, moi, il fallait que je gagne ma vie. Je n'ai pas eu la chance d'avoir des parents riches pour me payer mes études.
Il y a des souvenirs qu'on ne partage pas.
Je préfère le désespoir à l'incertitude.
On n’aime rien si l'on n’aime pas tout.
On ne peut vaincre le mal que par un autre mal.
Si l'on se bat, on peut être battu.
Un élu, c'est un homme que le doigt de Dieu coince contre un mur.
Un roi doit avoir les mêmes souvenirs que ses sujets.
A moitié victime, à moitié complice, comme tout le monde.
Ainsi la caresse n'est aucunement distincte du désir: caresser des yeux ou désirer ne font qu'un: le désir s'exprime par la caresse comme la pensée par le langage. Et précisément la caresse révèle la chair.
Ainsi, autrui est d'abord pour moi l'être pour qui je suis objet.
Aucun de nous ne peut se sauver seul; il faut que nous nous perdions ensemble ou que nous nous tirions d'affaire ensemble.
Aujourd'hui le public est, par rapport à l'écrivain, en état de passivité: il attend qu'on lui impose des idées ou une forme d'art nouvelle. Il est la masse inerte dans laquelle l'idée va prendre corps.
C'est à partir du jour où l'on peut concevoir un autre état de choses qu'une lumière neuve tombe sur nos peines et sur nos souffrances et que nous décidons qu'elles sont insupportables.
C'est là le fond de la joie d'amour, lorsqu'elle existe: nous sentir justifiés d'exister.
C'est si commode se donner: ça tient à distance.
Hors de prison on vit à distance respectueuse. Que d'espace perdu! C'est drôle d'être libre, ça donne le vertige.
Ce n'est jamais quand des yeux vous regardent qu'on peut les trouver beaux ou laids, qu'on peut remarquer leur couleur.
Ce n'est pas grand-chose, la confiance, quand ça ne résiste pas à huit jours d'attente.
Ce que c'est con, la guerre. Je ne connais rien de plus con.
Ce que je hais en toi, Electre, c'est moi-même. Ce n'est pas ta jeunesse - oh non! - c'est la mienne.
Celui qui n'a rien fait n'est personne.
Ceux qu'on aime, on ne les juge pas.
Chaque homme doit inventer son chemin.
Chaque regard nous fait éprouver concrètement que nous existons pour tous les hommes vivants.
Choix et conscience sont une seule et même chose. C'est ce que beaucoup de psychologues ont senti lorsqu'ils ont déclaré que la conscience «était sélection».
De la politesse, pourquoi? Des cérémonies, pourquoi? Entre nous!
Tu emporteras dans tes yeux mon dernier visage vivant, tu seras le seul au monde à le connaître. Il ne faudra pas l'oublier. Moi, c'est toi. Si tu vis, je vivrai.
Dieu, c'est la solitude des hommes. ... Si Dieu existe, l'homme est néant.
Dira-t-on que je m'entends? Pas tout à fait, puisque, si l'on enregistre ma voix, je ne la reconnais pas.
En effet, il n'est pas un de nos actes qui, en créant l'homme que nous voulons être, ne crée en même temps une image de l'homme tel que nous estimons qu'il doit être.
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