Jean-Paul Sartre est un philosophe, écrivain français (dramaturge, romancier et nouvelliste) et critique, né le 21 juin 1905 à Paris et mort le 15 avril 1980 à Paris. Sa vie d'intellectuel engagé a suscité polémiques et réticences. Prolifique et hyperactif, il est autant connu pour son œuvre, notamment ses paradigmes philosophiques que l'on regroupe sous le nom d'existentialisme, que pour son engagement politique, de gauche radicale.
En fait, nous sommes une liberté qui choisit, mais nous ne choisissons pas d'être libres: nous sommes condamnés à la liberté.
Est-ce donc nuire aux gens que de leur donner la liberté d'esprit?
Est-ce que c'est possible qu'on soit un lâche quand on a choisi les chemins les plus dangereux? Peut-on juger une vie sur un seul acte?
Etre libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut.
Etre mort, c'est être en proie aux vivants.
Etre totalement dans le coup et hors du coup, c'est ça un homme!
Etre une conscience c'est s'éclater vers le monde.
Faire, et en faisant se faire et n'être rien que ce qu'on fait.
Faut-il donc s'accommoder d'être lu en secret, presque en cachette, faut-il que l'œuvre d'art mûrisse comme un beau vice doré tout au fond d'âmes solitaires?
Faute de renseignements plus précis, personne, à commencer par moi, ne savait ce que j'étais venu foutre sur terre.
Finalement l'autorité dans la conversation est un sous-produit de l'autorité concrète dans l'entreprise.
Il ne la trompe pas ou bien c'est en voyage et à la sauvette, bref, le plus fidèle des maris.
Il avait l'approbation de sa conscience, il se sentait justifié.
Il est doux de pouvoir gâter un étranger.
Il est toujours facile d'obéir, si l'on rêve de commander.
Il fallait donner beaucoup de gages et mener une vie exemplaire, au XIXe siècle, pour se laver du péché d'écrire aux yeux des bourgeois: car la littérature est par essence hérésie.
Il faut affirmer si nous voulons comprendre, et nous donner si nous voulons sentir.
Il faut avoir peur, mon chéri. Grand-peur. C'est comme cela qu'on devient un honnête homme.
Il faut bien tuer ce qu'on aime.
Il faut écrire au courant de la plume, sans chercher les mots.
Il faut faire en sorte que l'homme puisse, en toute circonstance, choisir la vie.
Il faut un double soleil pour éclairer le fond de la bêtise humaine.
Il n'est donc pas vrai qu'on écrive pour soi-même: ce serait le pire échec; en projetant ses émotions sur le papier, à peine arriverait-on à leur donner un prolongement languissant.
Il n'est pas du tout utile, il est parfois nuisible que la société prenne conscience d'elle-même.
Il n'était pas nécessaire de faire grand étalage de puissance: ne pas s'abandonner, simplement, se tenir droit.
Il n'y a d'espoir que dans son action, et que la seule chose qui permet à l'homme de vivre, c'est l'acte.
Il n'y a pas d'amour autre que celui qui se construit, il n'y a pas de possibilité d'amour autre que celle qui se manifeste dans un amour. Un homme s'engage dans sa vie, dessine sa figure, et en dehors de cette figure il n'y a rien.
Le meilleur travail n'est pas celui qui te coûtera le plus; c'est celui que tu réussiras le mieux.
Il n'y a pas de liberté donnée; il faut se conquérir sur les passions, sur la race, sur la classe, sur la nation et conquérir avec soi les autres hommes.
Il n'y a pas de mauvais riches. Il y a des riches et c'est tout.
Il n'y a pour une conscience qu'une façon d'exister, c'est d'avoir conscience qu'elle existe.
Il n'y a que Dieu. L'homme, c'est une illusion d'optique.
 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire