mercredi 7 décembre 2011

Citations Confucius


CONFUCIUS : Né 551 av JC – décédé  479 av JC
Toute sa vie, Confucius eut la passion d'apprendre et d'enseigner. Il fut un grand érudit aux multiples talents et, de son vivant même, sa réputation s'étendait fort loin. Avant lui, sous la dynastie des Zhou, les études s'effectuaient dans l'administration sous la conduite de fonctionnaires de celle-ci. L'enseignement général était le monopole exclusif des nobles, mais il était dénié au peuple. Au surplus, la notion même d'enseignant professionnel à plein temps était inconnue.
Confucius brisa le monopole exercé sur l'éducation par la classe noble en ouvrant une école privée, accueillant aussi bien les pauvres que les riches. «Mon enseignement, disait-il, est destiné à tous, sans distinction.» Il commença à s'attacher des disciples quand il eut atteint la trentaine. Il en eut au total trois mille, l'école de Confucius était unique en son temps. De son vivant et par après, son enseignement eut une influence considérable dans les domaines de l'éducation, de la politique, de l'économie, de la culture, aussi bien que dans celui de l'éthique et de la morale. Il s'y consacra près d'un demi-siècle jusqu'à ce que la maladie l'emporte à l'âge de 72 ans. 


Je ne puis apprendre à parler à qui ne s'efforce pas de parler.

Je ne veux ni ne rejette rien absolument, mais je consulte toujours les circonstances.

Je voudrais que les vieillards puissent vivre en paix, que tous les amis soient fidèles et que les jeunes gens aiment leurs aînés.

Jugez des autres par vous-même et agissez envers eux comme vous voudriez que l'on agît envers vous-même.

L'âge de votre père et de votre mère ne doit pas être ignoré de vous; il doit faire naître en vous, tantôt de la joie, tantôt de la crainte.

L'archer a un point commun avec l'homme de bien: quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible, il en cherche la cause en lui-même.

L'énergie des esprits est abondante. On la regarde sans la voir. On l'écoute sans l'entendre. Sa substance et sa forme ne peuvent être perçues. Bien que l'on ne puisse la toucher, elle est manifeste, pareille à l'Océan, et sa réalité ne peut être niée.

L'erreur est égale, que l'on dépasse les bornes ou que l'on reste en deçà.

L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte.

L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru.

L'homme accompli ne craint pas d'apprendre même de ses subordonnés.

L'homme de bien chérit la vertu, l'homme de peu les biens matériels. L'homme de bien porte en lui le sens de la loi, l'homme de peu ne pense que privilèges.

L'homme de bien est droit et juste, mais non raide et inflexible; il sait se plier mais pas se courber.

L'homme de bien préfère être lent à parler mais prompt à agir.

L'homme de bien se révèle dans les grandes occasions; l'homme de peu ne s'accomplira jamais que dans les petites tâches.

L'homme de bien situe la justice au-dessus de tout. Un homme de bien qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un rebelle. L'homme médiocre qui a la bravoure mais qui ignore la justice sera un brigand.

L'homme de quarante ans qui s'attire encore la réprobation des sages, c'en est fait, il n'y a plus rien à espérer.

L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner; ensuite il enseigne.

L'homme sage apprend de ses erreurs, - L'homme plus sage apprend des erreurs des autres.

L'homme sage n'est pas comme un vase ou un instrument qui n'a qu'un usage; il est apte à tout.

L'homme supérieur aime à être lent dans ses paroles, mais rapide dans ses actions.

L'homme supérieur c'est celui qui d'abord met ses paroles en pratique, et ensuite parle conformément à ses actions.

L'homme supérieur est amical sans être familier; l'homme vulgaire est familier sans être amical.

L'homme supérieur est celui qui a une bienveillance égale pour tous, et qui est sans égoïsme et sans partialité.

L'homme supérieur est comme l'archer, qui n'atteint pas toujours le but, mais qui ne s'en prend qu'à lui-même.

L'homme supérieur est influencé par la justice; l'homme vulgaire est influencé par l'amour du gain.

L'homme supérieur ne demande rien qu'à lui-même; l'homme vulgaire et sans mérite demande tout aux autres.

L'homme supérieur ne se tourmente pas.

L'homme supérieur se tient dans le juste milieu.

L'homme vulgaire est celui qui n'a que des sentiments d'égoïsme sans disposition bienveillante pour tous les hommes en général.

L'invariabilité dans le milieu est ce qui constitue la vertu.

L'ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.

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