jeudi 8 décembre 2011

Citations Jean-Paul Sartre


Jean-Paul Sartre est un philosophe, écrivain français (dramaturge, romancier et nouvelliste) et critique, né le 21 juin 1905 à Paris et mort le 15 avril 1980 à Paris. Sa vie d'intellectuel engagé a suscité polémiques et réticences. Prolifique et hyperactif, il est autant connu pour son œuvre, notamment ses paradigmes philosophiques que l'on regroupe sous le nom d'existentialisme, que pour son engagement politique, de gauche radicale.

Un ami me considéra d'un air inquiet: «Vous étiez, me dit-il, encore plus atteint que je n'imaginais». Atteint? Je ne sais trop. Mon délire était manifestement travaillé.

Un amour, une carrière, une révolution: autant d'entreprises que l'on commence en ignorant leur issue.

Un auteur écrivait pour dix mille lecteurs; on lui donne le feuilleton critique d'un hebdomadaire; il en aura trois cent mille, même si ses articles ne valent rien.

Un cocu, bien sûr, c'est à mourir de rire.

Un crime que son auteur ne peut supporter, ce n'est plus le crime de personne, n'est-ce pas? C'est presque un accident.

Un droit n'est jamais que l'autre aspect d'un devoir.

Un élu, c'est un homme que le doigt de Dieu coince contre un mur.

Un homme est toujours au-delà de ce qu'il fait.

Un homme ne peut être plus homme que les autres, parce que la liberté est semblablement infinie en chacun.

Un homme s'engage dans sa vie, dessine sa figure, et en dehors de cette figure, il n'y a rien.

Un intellectuel, pour moi, c'est cela: quelqu'un qui est fidèle à un ensemble politique et social, mais qui ne cesse de le contester.

Un livre non lu est une petite feuille sèche.

Un mystique, c'est toujours un homme qui veut oublier quelque chose.

Voulez-vous avoir l'obligeance de remplir ces formulaires ? Vous signerez au bas des feuilles.

Voulez-vous que je vous dise pourquoi vous n'avez pas peur de la mort? Chacun de vous pense qu'elle tombera sur le voisin.

Vous êtes tous mes frères, mes très chers frères, mes frères d'armes et mes frères en Dieu, je m'adresse à vous tous, catholiques, protestants, athées, car la parole de Dieu est pour tous.

Vous vous rendez compte, dit-il sévèrement. Freiner, déraper, embrayer tous les vingt mètres. Changer de vitesse cent fois par heure, c'est ça qui arrange une voiture!

Voyez plutôt: seul au milieu des adultes, j'étais un adulte en miniature, et j'avais des lectures adultes; cela sonne faux, déjà, puisque, dans le même instant, je demeurais un enfant.

«Il y a un type à nous dans la piaule du curé?» «Oui!» «Il est dégourdi?» «Encore assez.» «Qu'il se laisse embobiner, qu'il fasse semblant d'être convaincu, nous avons besoin d'un informateur».

«Si l'on me torturait, que ferais-je?»Et cette seule question nous portait nécessairement aux frontières de nous-mêmes et de l'humain, nous faisait osciller entre le no man's land où l'humanité se renie et le désert stérile d'où elle surgit et se crée.

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