samedi 10 décembre 2011

Citations William Shakespeare


William SHAKESPEARE : Artiste, écrivain et Poète (Anglais)
Né le 23 avril 1564 (approximativement) Décédé le 23 avril 1616 (approximativement) (à l'âge d'environ 51 ans)
De toute évidence, les pièces que Shakespeare composa au début du règne de Jacques Ier, c'est-à-dire vers 1603, montrent qu'il était en proie à un grand trouble. L'ironie et le dégoût transparaissent à travers Troïlus et Cressida, Tout est bien qui finit bien, Mesure pour mesure. Mais il n'existe plus aucune de ces ambiguïtés dans les trois grandes tragédies, Othello, Le Roi Lear et Macbeth, qui mettent en lumière le mystère d'un mal objectif et qui présentent un tableau de l'existence accommodé de telle sorte qu'on dirait "une fable racontée par un idiot, fable pleine de bruit et de colère, et qui ne signifie rien" ( Macbeth, V, 5, 27). Dans ces trois tragédies, les passions sont étudiées à travers des caractères primitifs, ceux de Lear et Macbeth, barbares qui vécurent à une époque très lointaine, celui d'Othello, un Africain.
L'influence qu'eut Macbeth sur Antoine et Cléopâtre est indéniable ; c'est une tragédie presque romantique où l'on voit deux amants de caractère et de mentalité absolument opposés, s'entre-déchirer jusqu'à ce que l'un des deux réussisse à donner à l'autre une sorte de grandeur, mais au prix de sa perte. Coriolan contient une autre étude de caractère primitif, tout d'une pièce et presque puéril dans la générosité de sa nature (avec laquelle contraste le caractère machiavélique de sa mère). Dans Timon d'Athènes, Shakespeare reprend le thème de l'ingratitude humaine qu'il avait déjà traité dans le Roi Lear.

Le talent se dénonce par cela même qu'il dissimule ses perfections.

Le temps n'a pas la même allure pour tout le monde!

Le Temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l'ami qui s'en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu.

Le temps, dans ses moments suprêmes, vers sa conclusion suprême précipite chaque chose; et souvent c'est quand il va nous échapper, qu'il décide ce qu'un long procès n'avait pu arbitrer.

Le vol qui consiste à se dérober est permis quand il n'y a plus de merci à attendre.

Les amoureux et les fous ont des cerveaux bouillants, des fantaisies visionnaires qui perçoivent ce que la froide raison ne pourra jamais comprendre.

Les bons conseillers ne manquent pas de clients.

Les coeurs jaloux ne sont pas jaloux pour le motif; ils sont jaloux, parce qu'ils sont jaloux. C'est un monstre engendré de lui-même, né de lui-même.

Les hommes doivent souffrir leur départ comme leur venue ici-bas; le tout est d'être prêt.

Les hommes qui parlent le moins sont les plus vaillants.

Les hommes sont avril quand ils font la cour et décembre une fois mariés. Les filles sont mai tant qu'elles sont vierges, mais le ciel change dès qu'elles sont femmes.

Les hommes sont ce qu'est l'instant.

Les hommes sont hommes, et les meilleurs s'oublient parfois.

Les hommes, à certains moments, sont maîtres de leur sort; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles; elle en est à nous-mêmes.

Les idées funestes sont, par leur nature, des poisons qui d'abord font à peine sentir leur mauvais goût, mais qui, dès qu'ils commencent à agir sur le sang, brûlent comme des mines de soufre...

Les jeunes s'élèvent quand les vieux tombent.

Les larmes prouvent leur amour, elles n'apportent pas leur remède.

Les messagers d'amours devraient être des pensées, plus promptes dix fois que les rayons du soleil, qui dissipent l'ombre au-dessus des collines nébuleuses.

Les mots ne sont que des mots, et je n'ai jamais ouï dire que dans un coeur meurtri on pénétrât par l'oreille...

Les mots sans les pensées ne vont jamais au ciel.

Les orgueilleux ne laissent pas de gloire derrière eux.

Les poltrons meurent plusieurs fois avant leur mort; - Le vaillant ne goûte jamais à la mort qu'une fois.

Les rêves, en vérité, sont ambition; car la substance même de l'ambition n'est que l'ombre d'un rêve.

Lorsque l'esprit est libre, le corps est délicat.

Lorsque la fortune nous prend ce que nous ne pouvons garder, la patience rend son injure dérisoire.

Lorsque, aux assises de la douce pensée silencieuse, j'assigne le souvenir des choses d'autrefois, je soupire sur le manque de maintes choses que j'aimai, et, songeant à la ruine d'un temps cher, de mes douleurs anciennes, je me fais un chagrin nouveau.

Ma bibliothèque m'était un assez grand duché.

Où en est la nuit? Elle commence à lutter avec le matin.

Mais à mesure que le temple est plus vaste, les devoirs que le service intérieur impose à l'âme grandissent également.

Mais je crains ta nature: elle est trop pleine du lait de la tendresse humaine pour prendre le chemin le plus court.

Mais l'amour est aveugle, et les amants ne peuvent voir .Les plaisantes folies qu'ils commettent eux-mêmes.

Mais, de même que tout est mortel dans la nature, de même toute nature atteinte d'amour est mortellement atteinte de folie.

Malheur au pays qui est gouverné par un enfant.

Mieux vaudrait, après votre mort, une méchante épitaphe que, de votre vivant, un mauvais renom.

Mieux vaut être celui qu'on détruit que vivre par sa destruction dans une joie pleine de doutes.

Mieux vaut être méprisé et le savoir qu'être méprisé et s'entendre flatter.

Misérable est l'amour qui se laisserait mesurer.

Mon ami et moi sommes un. C'est pourquoi -O douce illusion -elle n'aime que moi.

Mon corps est un jardin, ma volonté est son jardinier.

Mourir en combattant, c'est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c'est payer servilement à la mort le tribut de sa vie.

Mourir; dormir; dormir, rêver peut-être. C'est là l'obstacle.

N'est pas coupable tout ce que réprouve l'irréflexion et condamne la caducité.

N'y a-t-il pas des sortilèges au moyen desquels les facultés de la jeunesse et de la virginité peuvent êtres déçues?

Ne dis pas à l'amour: plus tard. L'avenir est fait de hasards. C'est aujourd'hui qu'il faut cueillir Ce que demain viendra flétrir. Vite un baiser, ma toute belle:

Ne reste pas, va-t'en; vis, et dis plus tard que la pitié d'un furieux t'a forcé de fuir.


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