On sait que le propre du génie est de fournir des idées aux crétins une vingtaine d'années plus tard.
On se refuse longuement de n'être rien pour qui l'on aime pour autrui rien rien par soi-même ca vous prend on ne sait comment.
On se trouve devant un écrivain, on a recours au questionnaire de Marcel Proust ... bien que pour être con, il soit con, ce questionnaire.
Où le mensonge commence et prend corps, où il cesse d'être le consentement à ce qui est pour devenir le complice de l'erreur, je suis bien incapable de le dire.
Oui je lis, j'ai ce ridicule. j'aime les beaux poèmes, les vers bouleversants et tout l'au-delà de ces vers. Je suis comme pas un sensible à ces pauvres mots merveilleux laissés dans notre nuit par quelques hommes que je n'ai pas connus. J'aime la poésie.
Ouvre si tu peux sans pleurer ton vieux carnet d'adresses.
Pardonnez-moi cette amertume,mais l'âge d'aimer quand nous l'eûmes comme le regain sous la fauxtout y sonnait mortel et faux et qu'opposer sinon nos songes au pas triomphant du mensonge nous qui n'avions pour horizon qu'hypocrisie et trahison.
Paris de nos malheurs Paris du Cours-la-Reine - Paris des Blancs-Manteaux Paris de février - Du Faubourg Saint-Antoine aux coteaux de Suresnes - Paris plus déchirant qu'un cri de vitrier.
Pas un geste, pas un cillement qui ne m'engage à fond, qui ne fasse dévier ma vie.
Pas vilaine, cette jeunesse. Il était très sensible à la fraîcheur, lui dont le teint était vilainement brouillé.
Qu'importe que je meure avant que se dessine le visage sacré s'il doit renaître un jour. Dansons ô mon enfant dansons la capucine ma patrie est la fin la misère et l'amour.
Qu'on nous méprise et qu'on nous raille rien ni personne n'y peut faire.Il n'est qu'amour qui vivre vaille
le coeur y brûle comme paille et fait paradis de l'enfer.
Quand je parle d'amour mon amour vous irrite. Si j'écris qu'il fait beau vous me criez qu'il pleut vous dites que mes prés ont trop de marguerites trop d'étoiles ma nuit trop de ciel mon ciel bleu.Plus belle que les larmes que son aîné fût amoureux expliquait l'extravagance de sa conduite.
Que voulez-vous donc la belle. Qu'est-ce donc que vous vouliez?Des canons par centaines. des fusils par milliers.
Qui a le goût de l'absolu renonce par là même à tout bonheur. Quel bonheur résisterait à ce vertige, à cette exigence toujours renouvelée?
Qui peut dire où la mémoire commence;Qui peut dire où le temps présent finit;où le passé rejoindra la romanceoù le malheur n'est qu'un papier jauni.
Rendez-moi rendez-moi mon ciel et ma musique - Ma femme sans qui rien n'a chanson ni couleur.
Le Crève-Coeur, le Printemps
Rien n'est jamais acquis à l'homme. La Diane française, Il n'y a pas d'amour heureux
Rien, ni mes idées surtout, ne me permet de préjuger de mes actions lointaines.
Soudain la vapeur se renverse t oi qui croyais faire la loi Tout existe et bouge sans toi.
Sur le Pont-Neuf j'ai rencontré fumée aujourd'hui comme alors celui que je fus à l'orée celui que je fus à l'aurore.
Terrassier, constata le docteur. Cela expliquait le développement exagéré des muscles de la jambe droite, qui enfonce la pelle.
Tes yeux ont le mal d'horizon fou qui trouve assez bleu l'azur a qui le ciel n'est pas prisonIl faut aimer à démesure ce n'est pas assez que raison.
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire - J'ai vu tous les soleils y venir se mirer - S'y jeter à mourir tous les désespérés - Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire.
Tout est affaire de décorChanger de lit changer de corps a quoi bon puisque c'est encore moi qui moi-même me trahis moi qui me traîne et m'éparpille et mon ombre se dishabille dans les bras semblables des filles où j'ai cru trouver un pays.Est-ce ainsi que les hommes vivent
Tout le bizarre de l'homme, et ce qu'il y a en lui de vagabond, et d'égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes: jardin.
Tu as faim, tu as faim? Le beau malheur. Tu n'es pas le seul, tu sais, en ce bas monde. Il y en a d'autres. Et qui te valent bien ! D'ailleurs, ce n'est pas une mauvaise chose que tu restes sur ta faim, un soir.
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne - Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux - Tu m'a pris par la main comme un amant heureux.
Tu m'as trouvé comme un caillou que l'on ramasse sur la plage comme un bizarre objet perdu dont nul ne peut dire l'usage. Tu n'as pas eu le choix entre l'âge d'or et l'âge de pierre.
Tu vins au coeur du désarroi pour chasser les mauvaises fièvres et j'ai flambé comme un genièvre a la Noël entre tes doigts je suis né vraiment de ta lèvre ma vie est à partir de toi.
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