Bouddhisme Mahayana.
Mahāyāna est un terme sanskrit signifiant « grand véhicule » Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de l’ère chrétienne dans l'Empire kouchan et dans le Nord de l’Inde, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient. Le Vajrayāna, sa forme tantrique, apparaît en Inde avant le IVe siècle, pénètre au Tibet entre le VIIe et le VIIIe siècle, puis en Mongolie, et, via la Chine où il laisse peu de traces, en Corée et au Japon à partir du VIIIe siècle.
Vivons donc heureusement, sans haïr ceux qui nous haïssent. Parmi ceux qui nous haïssent, passons dépourvu de haine
Vous devez respecter la sagesse, la connaissance et non pas un objet tel qu'une pierre ou un arbre.
«Je vivrai ici pendant la saison des pluies, la pendant la saison froide; ailleurs pendant la canicule»; ainsi l'insensé fait en son cœur des projets sans s'assurer de ce qui peut les contrarier.
«Toutes les formes créées sont irréelles.» Une fois que la sagesse a fait comprendre cela, on est à l'épreuve de la douleur. Ceci est le sentier de la pureté.
Ainsi qu'une mère au péril de sa vie surveille et protège son unique enfant, Ainsi avec un esprit sans limite doit-on chérir toute chose vivante.
Si vous avez souffert, c'est juste que vous avez oublié que vous êtes une fleur, une feuille.
Notre joie ne peut survivre sans nourriture; notre tristesse non plus, notre désespoir non plus, rien ne peut survivre sans nourriture.
Tous les phénomènes qui apparaissent en interdépendance, je dis qu'ils sont vides. Les mots cessent, parce que leur message est faux.
Quand entre soi et autrui il n'y a plus aucune distinction, comment y aurait-il alors Connaissance-en-soi et autre connaissance?
La pensée du néant des choses engendre la compassion, La compassion abolit l'espace entre soi et les autres, L'unité de soi et des autres réalise le bien d'autrui .
Prétendre être inférieur à l’inférieur, Égal à l’égal, Supérieur ou égal à l’inférieur, Cela est dit orgueil.
C’est parce que l’on fait un choix, Que sa vérité absolue se trouve perdue de vue.
Toutes les choses dans ce monde se résolvent dans la Vacuité, elles ne viennent pas à l’être, elles ne cessent pas d’être, elles ne sont ni altérées, ni immaculées, elles n’augmentent ni ne diminuent.
"C'est moi, c'est un autre", conçoit-on. Dépouille ce lien qui rend captif, c'est ainsi qu'on se libère soi-même.
Le bruit du tonnerre est terrible mais sans substance, les couleurs de l'arc en ciel ravissantes mais éphémères. Ce monde plaisant à l'esprit n'est pourtant qu'un rêve.
Tout ce qui est produit en dépendance ne peut être indépendant. Et comme tout est non-indépendant, il n'y a pas de soi.
Tous les phénomènes sont projection de l'esprit, quand à l'esprit, il n'est pas d'esprit. l'esprit est vide d'essence
.
Sans l'expérience de ce qu'elles sont, mes propres projections m'illusionnent comme objets. Dans l'ignorance, l'intelligence auto connaissant développe l'illusion d'un sujet.
La nature de tout phénomène, de toute apparence, est semblable au reflet de la lune sur l'eau.
Considérer le monde comme réel est attitude animale; le considérer comme vide est bien plus bête.
Ne cherchez pas le passé, ne cherchez pas le futur; le passé est évanoui, le futur n'est pas encore advenu. Mais observez ici cet objet qui est maintenant.
Tous les composés sont impermanents. Quand vous percevez cela par l'intuition vraie alors, vous vous détachez de la souffrance.
Sans fin et sans naissance, ni néant ni éternité, Cela ne vient ni ne s'en va et n'est ni Un ni multiple.
Quand il y a soi il y a conscience de l'autre. Du soi et de l'autre naissent attachement et répulsion, et de la combinaison des deux proviennent tous les maux.
Comme dans un miroir parfaitement pur apparaissent d'in substantiels reflets, sache qu'il en est ainsi pour toute chose.
Jamais la haine n'éteint les haines en ce monde. Par l'amour seul les haines sont éteintes. C'est une loi éternelle.
S'il y a un remède, à quoi bon le mécontentement? S'il n'y a pas de remède, à quoi bon le mécontentement?
Ne poursuivez pas l'objet de votre haine, regardez votre esprit en colère : la colère en naissant se libère, claire et vide.
Tout ce que vous percevez est méprise et n'existe pas vraiment. Le samsara et le Nirvana ne sont que des idées
Pour l'amoureux, une jolie femme est un objet de réjouissance; pour l'ermite, un sujet de distraction; pour le loup, un bon repas.
L'essence de la réalité est mouvement.
Ne rejette pas les apparences car elles sont le rayonnement de l'esprit lui-même
Ne te consacre pas à l'ascèse dans la forêt, la joie n'est pas obtenue par les ablutions et la pureté extérieure . Connais, complètement ouvert, sans acceptation ni rejet.
L'homme compatissant est bon, même en colère; dénué de compassion il tue avec le sourire.
Qui a la compassion possède tous les enseignements, qui ne l’a pas n’en possède aucun.
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