Le bouddhisme, qu'il  s'agisse d'une religion, d'une philosophie ou d'une pratique centrée sur  la méditation, fut fondé par Siddhârta Gautama. Il verra le jour aux  environs de -556 et se diffusera plus largement deux siècles plus tard.
C'est une des plus anciennes religions,  encore largement pratiquée de nos jours. S'étant développé en dehors de  sa région d'origine, l'Inde du Nord-Est, il a touché à une époque ou à  une autre la quasi totalité du continent asiatique, s'enrichissant  d'éléments issus des cultures d'Asie centrale, d'Extrême-Orient, d'Asie  du Sud-est, hellénistiques et himalayenne. Malgré des premiers contacts à  l'époque du gréco bouddhisme, c'est au XIXe siècle que les milieux  lettrés d'Europe ont commencé à s'y intéresser sérieusement. Au XXIe  siècle, bien que la grande majorité des bouddhistes résident toujours en  Asie, on en trouve sur tous les continents, qu'ils soient autochtones  ou issus de l'émigration asiatique. Au fil du temps de nombreuses écoles  sont apparues. Le bouddhisme actuel peut être divisé en trois grands  courants : Theravada, Mahāyāna et Vajrayana.
Quand on n'a plus besoin de se croire quelqu'un, c'est ça que j'aime (...) Quand on a renoncé à tromper les êtres vivants, Il n'y a plus d'action, et pourtant tout se fait... 
Moi, le moine de montagne, je n'ai aucune Loi à donner, je ne fais que dénouer des liens. 
Sortir du Triple Monde, imbéciles ! Pour aller où ? Le Bouddha et les patriarches, ce ne sont que des noms dont on prend plaisir à se laisser lier. 
Le vrai Bouddha est sans figure, la vraie Loi est sans marques... quant au véritable apprenti du Chemin, il ne s'attache pas au Bouddha, ni aux bodhisattva, ni aux arhat 
Chercher le Bouddha, c'est perdre le Bouddha ; chercher les patriarches, c'est perdre les patriarches ; chercher la Voie, c'est perdre la Voie... Tout ce qu'il faut c'est avoir la vue juste 
C'est votre propre esprit capable en chacune de ses pensées de se défaire de ses liens et de se libérer point par point. 
Sachant que les possessions sont éphémères et dénuées d'essence, Pratique avec respect la générosité 
Il n'existe aucune faute comparable à la colère, Et pas de courage comparable à la patience 
Sache que l'esprit est semblable à un dessin tracé sur l'eau, la terre ou dans la pierre. Chez les personnes agitées la première image est la meilleure, pour celles aspirant au spirituel, c'est la dernière. 
Sois toujours satisfait car celui qui connaît la satisfaction, même s'il ne possède rien est véritablement riche 
Le corps est heureux par la vertu, le cœur par la sagesse. 
Lorsque tu compasses le monde avec ta parfaite intelligence et compassion, il doit te sembler être un rêve dont on ne peut dire : il est permanent ou il est destructible, car l'être et le non-être ne s'appliquent pas à lui 
Tu ne disparais pas dans le Nirvâna, et le Nirvâna ne se trouve pas en toi, car le Nirvâna transcende toute dualité du connaissant et du connu, de l'être et du non-être. 
L'erreur de ces enseignements erronés que tiennent généralement les philosophes tient en ceci : ils ne reconnaissent pas que le monde objectif surgit de l'esprit lui-même 
Les mots et les phrases sont produits par la loi de causalité et se conditionnent mutuellement : ils ne peuvent pas exprimer la Réalité ultime
Tant que les gens ne comprennent pas la véritable nature du monde objectif, ils tombent dans une vision dualiste 
Ces enseignements ne sont qu'un doigt pointé vers la Noble Sagesse
Les soutras sont prévus pour la considération et la guidance de l'esprit discriminant de tout le monde, mais ils ne sont pas la Vérité elle-même
La destruction de tous les liens, c'est le Nirvâna 
Que je sois libéré de la colère, d'états mentaux malsains, de la peur et des soucis. 
Que je sois capable d'identifier et de voir l'origine de la colère, du désir et de l'illusion en moi-même. 
Que j'apprenne à me nourrir de Joie chaque jour. Que je sois capable de vivre dans la fraîcheur, la solidité et la Liberté. 
Que je ne tombe pas dans un état d'indifférence et ne sois pas pris par les souffrances de l'attachement et de l'aversion. 
Le Bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d'effort et de volonté, mais réside là, tout près, dans la détente et l'abandon 
Ne t'inquiète pas, il n'y a rien à faire. Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance parce que n'a aucune réalité. 
Laisse le jeu se faire tout seul, s'élever et retomber, sans rien changer, et tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse. 
Ne crois pas à la réalité des expériences bonnes ou mauvaises, elles sont comme des arcs-en-ciel. A vouloir l'insaisissable, on s'épuise en vain
Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable. Alors, profites-en. Tout est à toi, déjà
Lorsqu'on est libre de toute intention, et ne demeure sur aucune conclusion, tous dharma et enseignements sont vus.
Attachons-nous à reconnaître le caractère si précieux de chaque journée.
Le Bonheur ne se trouve pas avec beaucoup d'effort et de volonté, mais réside là, tout près, dans la détente et l'abandon.
Il n'existe aucune faute comparable à la colère, et pas de courage comparable à la patience
Tout le bonheur du monde vient d'un cœur altruiste, et tout son malheur de l'amour de soi.
Vous avez rendez-vous avec votre vie dans le présent. Si vous ratez ce rendez-vous, vous risquez aussi de rater votre vie.

 
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire