mardi 15 novembre 2011

Citations Louis Aragon



Elle n'avait presque pas de hanches, et pour ses dix-sept ans une poitrine insolente, comme ces fruits qui vont faire éclater leur enveloppe.

Elle s'extirpa de la cabine comme d'un mauvais lieu.

En août lorsque ce sont des étoiles qu'il pleutQui de vous formula des souhaits sacrilèges.

En étrange pays dans mon pays lui-même - Je sais bien ce que c'est qu'un amour malheureux.

En France tout finit par des fleurs de rhétorique.

Enfance un beau soir vous avez poussé la porte du jardin du seuil voici que vous suivez le paraphe noir des arondes,vous sentez dans vos bras tout à coup la dimension du monde et votre propre force et que tout est possible soudain.


Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu. O paradis cent fois retrouvé reperdu.
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes.


Evidemment, ils ne seraient pas très bien placés, mais au fond mieux vaut la mezzanine, c'est là que sont les fans.

Fumeuse avec ça, qui vous offrait des cachous. La petite boîte de fer ronde, vous savez, dont on fait tourner le couvercle, que ça t'ouvre un trou sur la tranche.

.Il a donc grimpé toute sa vie vers cette crête d'où l'on aperçoit l'autre côté des choses, qui est mort et massacre avec la clangorante épopée, la chevauchée renouée des paladins modernes.


Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent moi je voyais briller au-dessus de la mer les yeux d’Elsa


Il avait acheté en gare l'Humanité qu'il étalait avec affectation devant le nez de son père.

Il avait fait de la salle d'armes pendant des années, et il avait des fleurets et des épées. Il imagina de créer pour les jeunes ouvriers de la chocolaterie un cours d'escrime.


Il avait toujours été un excellent élève. Bonnes notes en philo, en physique et chimie, en sciences naturelles, un peu faible pour les math et le dessin, c'est vrai.

Il est comme quelqu'un qui se serait fixé une tâche, une mission. Il veut sauver du naufrage une société qui se défend fort bien toute seule.

Il est permis de rêver. Il est recommandé de rêver. Sur les livres et les souvenirs. Sur l'Histoire et sur la vie.


Il est plus facile de mourir que d'aimer. -C'est pourquoi je me donne le mal de vivre.  Mon amour...

Il est temps d'instaurer la religion de l'amour.

Il fallait que la femme ait tout quitté pour me suivre, qu'elle fût mon ombre, une chose asservie à l'ombre de mon ombre, un timbre-poste sur mon corps.

Il ferrait les chevaux comme au XVIe siècle. Le marteau sonnait sur l'enclume. Les étincelles jaillissaient du fer.

Il l'avait reçu chez lui à dîner. Ils avaient dû en combiner des fourbis. Cet Hubert est un malin.

Il n'est qu'amour qui vivre vaille.

Il n'y a pas de lumière sans ombre.

Il n'y a pas de poésie, si lointaine qu'on la prétende des circonstances, qui ne tienne des circonstances sa force, sa naissance et son prolongement.

Il n'y a pas un mot péjoratif dans mon vocabulaire. Un mot ne constitue pas un jugement.

Il n'y a plus de charbon, plus une arrobe.

Il paraît que je suis, tout le monde l'assure, la séduction en personne. C'est bien possible. Je n'ai jamais rien fait pour cela.

Il passait son temps à vérifier si on le volait. Il laissait pour cela aux endroits les plus divers, en vue, ou comme cachés négligemment sous des feuilles de papier, sous un gant, un journal, un franc, dix sous, enfin quelque monnaie.

Il se fait comme ça, entre les rêves et la conscience éveillée, des échanges mal définis: une sorte d'osmose, peut-être, on ne reconnaît pas que cette pensée vient encore du sommeil... elle a traversé la membrane...

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