Il y a des gens qui n'ont pas le sens de ce qu'est leur vie! C'est une innocence que je leur envie.
Il y a des plaisirs qui passent pour des crimes, c'est que communément on n'y a pas goûté.
Il y a des possédés que tient la hantise de la rue: là seulement ils éprouvent le pouvoir de la nature.
Il y ainsi chez l'homme quelque chose de plus profondément à lui que son visage, de petites habitudes, des manies.
Ils circulaient là-dedans, prenant seulement garde de ne pas mettre leurs pieds solides sur ces corps, comme ils eussent évité des excréments.
Imagination attachée à des variations infimes et discordantes, comme si la grande affaire était de rapprocher un jour une orange et une ficelle, un mur et un regard.
Impossible de retrouver son nom, tout d'un coup... ah, c'est bête. Je le vois comme si j'y étais, en 1922, au théâtre Antoine... et puis son nom, pas mèche! Enfin, je ne connais que ça...
Inexorablement je porte mon passé ce que je fus demeure à jamais mon partage.
J'ai déjà dit que je ne crois pas à l'expérience des autres.
J'ai été de ces braves gens qui ont cru dur comme fer qu'il suffisait de changer le système de distribution des biens pour que disparaissent les vols, les assassinats, les malheurs de l'amour.
J'ai refermé sur toi mes bras et tant je t'aime que j'en tremble aussi longtemps que tu voudras nous dormirons ensemble.
J'ai réinventé le passé pour voir la beauté de l'avenir.
J'empêche en respirant certaines gens de vivre. Je trouble leur sommeil d'on ne sait quel remords,Il paraît qu'en rimant je débouche les cuivres plus belle que les larmes
Jamais peut-être faire chanter les choses n'a été plus urgente et noble mission à l'homme.
Jaurès est un instant la voix de la jeunesse armée. A ses poings brandis brillent les fusils qui, demain, ne partiront pas contre nos frères d'Allemagne.
Je changerais de nom avec délices. On n'entend cela que de l'individu Stendhal, on n'ose pas penser que c'est l'homme en Stendhal qui parle ainsi, l'homme conceptuel.
Je chante parce que l'orage n'est pas assez fort pour couvrir mon chant.
Je donne un nom meilleur aux merveilles du jour. J'invente à nouveau le vent tape-joue
le vent tapageur le monde à bas je le bâtis plus beau.
Je l'ai foutue à la porte, la carne, la carne. Et que je ne te rencontre pas, je te casserais les reins, dégoûtante!
Je me refuse à croire qu'il va se faire là-bas un Biafra de l'esprit.
Je n'ai jamais cherché autre chose que le scandale et je l'ai cherché pour lui-même.
Je n'ai jamais rien demandé à ce que je lis que le vertige.
Je n'ai plus que toi de chemin j'ai mis mon coeur entre tes mains. Nous dormirons ensemble
Je ne serai pour personne une excuse, pour personne un exemple.
Je ne vais pas m'esquinter à travailler pour engraisser une bande de députés peut-être. Et des impôts, et des impôts...
Je ne vais pas m'esquinter à travailler pour engraisser une bande de députés.
Je pars et je vous abandonne longs quais de pierre sans personne veillant sur le fleuve profound où les désespérés s'en vont.
Je raconte ma vie comme on fait les rêves au réveil.
Je réclame le droit de rêver au tournant de la route aux grands charmes de la promenade le droit de m'émouvoir du monde maintenant que s'approche la canonnade.
Je suis comme le cheval qu'on chasse avec le fouet hors du chemin.Je tords mes pieds dans les cailloux je trébuche à tous les problèmes.
Je te touche et je vois ton corps et tu respires.Ce ne sont plus les jours du vivre séparés.C'est toi tu vas-tu viens et je suis ton empire pourle meilleur et le pire et jamais tu ne fus si lointaine à mon gré.
Je vais te dire un grand secret.Le temps c'est toi le temps est femme il a besoin qu'on le courtise et qu'on s'asseye a ses pieds le temps comme une robe à défairele temps comme une chevelure sans fin peignée.
Je vais te dire un grand secret: Ferme les portes. Il est plus facile de mourir que d'aimer. C'est pourquoi je me donne le mal de vivre, mon amour.
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